Nuisibles Assistance | Traitement bois & charpente - Traitement mérules & champignons
TRAITEMENT MÉRULE & CHAMPIGNONS
La Mérule (Serpula lacrymans) communément appelée “lèpre des maisons” se nourrit de la cellulose de toutes les essences de bois dans leur structure et détruit ses propriétés mécaniques jusqu’à sa décomposition totale.
Le Coniophore ou Polypore des caves, l’Antrodia et autres champignons lignivores détruisent le bois en milieu très humide. Il est important de faire un traitement des bois et de la maçonnerie.
Nuisibles Assistance est certifiée par l’Institut Technologique Forêt et Cellulose Bois et Construction. Chaque semestre nous sommes controlés sur la technicité de nos traitements (protocole, produit et quantité utilisée, prélèvement du bois…).
Le saviez-vous ?
Le nom Mérule n’a pas de genre, on peut dire la ou le mais l’essentiel est de pas en être victime !
MÉRULE COMMENT L’IDENTIFIER ?
La mérule s’attaque aux boiseries des habitations humides et mal ventilées. Ce champignon lignivore endommage gravement le bâtiment et est délétère pour la santé des habitants.
Ce phénomène ne se rencontre pas uniquement dans les régions au climat tempéré. Toulon et sa région ne sont pas épargnés.
En cas de soupçon de présence de mérule dans votre habitation, adressez-vous sans tarder à une entreprise spécialisée comme Nuisibles Assistance.
Causes et conséquences
Le mérule est souvent détectée fortuitement à la faveur de travaux de rénovation puisqu'il reste caché derrière les plaques de plâtres, les plinthes ou encore les lambris. En plus du bois, il dégrade notamment les briques et les métaux. Si rien n’est fait, la structure même de la maison sera anéantie.
La santé des habitants en pâtit aussi de la présence de la mérule.Les difficultés respiratoires sont monnaie courante. L’humidité participe à l’apparition d’autres parasites tels que les acariens responsables de syndromes allergiques.
Indice de présence
- Cordons mycéliens. Syrottes qui véhiculent l’eau.
- Mycélium épais cotonneux blanc, parfois coloré de violet, jaune ou gris
- Exude parfois des gouttelettes
- Voile fin et blanchâtre
- Production importante de spores, présence d’une fine poussière brune
- Cube assez gros sec et cassant sur les bois (moisissure cubique)
COMMENT TRAITER LA MÉRULE ?
Un traitement contre la/le mérule est très compliqué(e) et doit être réalisé par un spécialiste.
La recherche préalable et suppression de l’origine de la ou des fuites cause de l’infestation est impérative.
DESCRIPTIF D’UN TRAITEMENT CONTRE LA MÉRULE ET LE CONIOPHORE :
Il est obligatoire de mettre à nu les murs autour de la zone dite de fructification dans toutes les dimensions et au-delà d’un mètre de la dernière trace (rhyzome) découverte du champignon.
Les murs écroutés seront brossés, les joints purgés avant brossage et destruction des organes visibles du champignon par brûlage.
Les murs devront être traités dans la masse par injection de fongicide, et aspersion à refus des surfaces concernées.
Les bois contaminés devront être soit remplacés pour les plus touchés, soit purgés et traités selon les prescriptions techniques CTB A+.
Plusieurs solutions existent pour en venir à bout. Toutes les surfaces infectées doivent être évacuées et brûlées. Après grattage, la maçonnerie doit être stérilisée à la flamme, l’injection et pulvérisation d’un fongicide dans la maçonnerie et les éléments boisés.
Pour une bonne efficacité du traitement il est nécessaire de supprimer toutes les sources d’humidité ou d’infiltration ayant provoqué les désordres et de rétablir des conditions de ventilation du bâti. Création de VMC / VMI...
ANTRODIA
Champignon lignivore, le plus proche de la mérule, très répandu en France et qui peut commencer son action destructrice à partir d’une humidié des bois 20-22 %.
Grâce à ses ramifications (appelées syrrotes), Antrodia peut se développer à travers les joints de maçonneries. En revanche les syrrotes ne permettent par le transport de l’humidité. Identifiable par un professionnel certifié CTB A+ mais beaucoup moins par d’autres acteurs du bâtiment, moins spécialisés, Antrodia forme en surface des traces cotonneuses épaisses et blanches et des filaments gris. Ses fructifications se présentent sous forme de carpophores de couleur rouille aux bordures blanches et spores rouge.
LE CONIOPHORE
Le coniophore (ou champignon des caves), autre champignon de pourriture cubique, peut être confondu par son aspect avec la mérule.
Cependant, la puissance de son attaque est largement inférieure à celle de la mérule.
Ses besoins en eau sont supérieurs (minimum 40%), il ne possède pas la faculté comme la mérule de transporter l’eau grâce à ses cordons myceliens.
LES CHAMPIGNONS DE POURRITURE FIBREUSE
Se développent sur des bois dont les taux d’humidité sont très élevés supérieurs à 40%. Ces champignons possèdent des enzymes permettant de décomposer la lignine et cellulose du bois engendrant une défibrillation profonde.
Le bois prend une teinte plus claire et une texture très ramollie (sur du feuillus et du resineux).
Les espèces les plus connues : le phelinus megaloporus et le coriolus vesicolor.
LES CHAMPIGNONS DE POURRITURE MOLLE
Se développement lorsque le bois est gorgé d’eau. Résineux comme feuillus sont susceptibles d’être attaqués. Le bois prend une teinte très foncée, noirâtre et une texture ramollie en surface.
Chaque situation nécessite une étude préalable du site et un diagnostic précis de la pathologie de façon à adapter le traitement adéquate. Ceci permet également de faire un constat visuel des zones altérées et d’identifier de façon précise la nature du champignon.
RAPPEL : MÉRULE, LES OBLIGATIONS
La loi Alur prévoit un dispositif d’information qui s’articule autour des connaissances et des caractéristiques locales de développement du champignon. Il est organisé à partir du modèle déjà̀ mis en place pour la lutte contre les insectes xylophages (termites) et l’état des risques naturels et technologiques.
Cette information est à double niveau : les mairies sont informées par les occupants ou gestionnaires de bâtiments de la présence de mérule et l’acquéreur est informé avant l’acquisition. Cette solution présente l’avantage de donner des informations en dehors des cas de changement de propriétaire.
Dès qu’il a connaissance de la présence de mérule dans un immeuble bâti, l’occupant ou le propriétaire voire le gestionnaire lorsque la mérule est présente dans les parties communes est tenu d’en effectuer une déclaration en mairie.
Comme pour la loi termites, lorsque, dans une ou plusieurs communes, des foyers de mérule sont identifiés, un arrêté́ préfectoral délimité les zones de présence d’un risque mérule.
Cet arrêté́ est pris sur proposition ou après consultation des conseils municipaux intéressés. La consultation des conseils municipaux permet de prendre en compte les informations tirées des déclarations faites en mairie.
En cas de vente de tout ou partie d’un immeuble bâti situé dans la zone délimitée par l’arrêté́ préfectoral, le vendeur doit fournir une information sur la présence d’un risque de mérule.